La parcelle concernée se situe dans la commune de Chaville entre la forêt domaniale de Meudon et la voie ferrée. La rue est longée d’un côté par la forêt et de l’autre par un ensemble de palissades hautes clôturant les parcelles du tissu pavillonnaire de ce secteur. La parcelle concernée ne laisse paraître depuis la rue que le petit édicule d’accès au garage, qui s’inscrit dans la continuité des clôtures opaques de la rue. Une petite grille contigüe au garage laisse percevoir une sente, longeant la parcelle au Sud, permettant l’accès à la maison. Depuis la rue et vers le fond de la parcelle, la topographie décline fortement, il existe 4.11mètres de dénivelé entre le sol du garage et le sol du rez-de-chaussée de la maison. La forte déclivité du terrain a induit un traitement des espaces verts en terrasse. L’ancien garage était à usage de stationnement de véhicule et de stockage de matériel. Afin de jouir d’une surface d’habitation supplémentaire, les propriétaires ont optés pour la création d’une extension. Notre choix s’est naturellement appuyé sur le gabarit initial du garage. Or, la création de surface habitable, induisant la création d’une place de stationnement supplémentaire, a rendu nécessaire d’allonger cette volumétrie. La surface ainsi créée en rez-de-chaussée du garage est donc convertie en pièces habitables. Une construction basse met ensuite en relation les espaces de la maison existante et ceux du rez-de-chaussée du garage permettant de dégager de la surface supplémentaire qui sera utilisée pour les pièces de vie. Le volume du garage et de la maison existante sont volontairement distincts s’inscrivant dans la logique pavillonnaire du secteur, c’est à dire un ensemble de volumes plantés dans la verdure. Ainsi le volume transitoire se distingue, voir vise à s’effacer, à se confondre même avec les jardins en terrasse caractéristiques de la parcelle, avec sa toiture végétalisée et par sa large ouverture sur l’intérieur de la parcelle. L’aspect épuré des volumes, du garage et de la jonction, tient d’une part, au respect de la volumétrie du garage existant, d’autre part et surtout, à la nécessité de ne pas s’interposer avec l’architecture de la maison existante, en préservant son caractère prédominant dans la lecture de l’ensemble.